[i55i]
où assistèrent mesd. srs de la Court, aux haultes chaizes du costé dextre, et mesd. s™ de la Ville, aux haultes chaizes du costé senestre.
LE DE PARIS.                                                    253
Puis s'en retournerent disner en l'Ostel de lad.. Ville. Et lors commença le beau temps qui a duré bien six sepmaines après.
CCLXV [CCXIV]. — Retour des amrassadeurs d'Angleterre à Paris.
25 juillet 1551. (Fol. 226.)
Du xxve jour de Juillet mil vc li.
Aujourd'uy ont esté receues lettres du Roy, dont la
teneur ensuit :
15 juillet 1551.
"De par le Roy.
"Très chers et bien amez, nous avons entendu par le seigneur de Mandosse, gentilhomme de nostre Chambre, le bon devoir que vous avez faict à la re­ception et passage par vostre ville de nostre cousin le marquis de Noranthon et des seigneurs et gentil-hommes de sa suitte, dont nous avons grant conten­tement, et que, pour autant que nous desirons qu'ilz ne soient moings bien mais encores myeulx Iraictc/. et recueilliz en leur retour qu'ilz ont esté en venant, nous avons bien voullu vous en escripre et prier que, si vous avez en cela bien commencé au passer, vous vueillez encores myeulx achever, si faire se peult, vous enforceant de leur faire congnoistre que ce qui nous plaist el avons en affection vous est pour sin­gulièrement recommandé, ainsi que vous fera plus amplement entendre icelluy sr de Mandosse, auquel nous vous prions adjouster sur ce semblable foy que vous feriez à nous mesmes.
"Donné à Nantes, le xve jour de Juillet mil ve li."
Signé : "HENRY. De L'Aubespine."
Et sur le doz est escript :
A noz très chers et bien amez les Prevost des Mar­chans, Eschevins, Bourgeois et habitans de nostre bonne ville et cité de Paris.
Presens ausdictz ambassadeurs.
Suyvant lesquelles lettres et autres qu'ilz avoient auparavant receues, à la venue desd, ambassadeurs, mesd. s™ les Prevost des Marchans et Eschevins, vestuz de leurs robbes communes, acompaignez des Sergens de la Ville, vestuz de leurs robbes my par­ties, et de trente archers portans leurs hocquetons de livrées et javelines en la main, estans à pied, sont allez trouver monseigneur le marquis de Noranthon, chef de lad. ambassade, qui estoit une heure aupa­ravant arrivé au logis de madame l'Admiralle (1>, derriere le Petit Sainct Anthoine, auquel ilz ont faict la reverence et presenté de par la Ville des dragées et ypocras en la maniere acoustumée. Et ont con­tinué à leur faire presenter chascun jour qu'ilz ont sejourné, tant au venir que au retour, ypocras blanc et cleret'2'.
CCLXVI [CCXV]. — Légation de monseigneur le cardinal de Lorraine,
ENVOYÉ DE PAR LE IlOY À LA VlLLE.
8 août i55i. (Fol. 226 v°.)
Du samedi, vme jour d'Aoust mil vc cinquante et ung.
Aujourdhuy, monseigneur le cardinal de Lorraine,
arrivé en ceste ville de Paris et logé en son hostel de l'Abbaye de Fescamp, a mandé mess" les Prevost des Marchans et Eschevins de lad. Ville de se trouver
(■) Françoise de Tournemine, baronne de la Hunaudaye et dc Retz, femme de Claude d'Annebaut, maréchal et amiral de France, mort à La Fère le 2 novembre i552.
(2) Le texte de ce dernier paragraphe a remplacé sur le registre une première rédaction plus courte et quelque peu différente, qui avait été d'abord remaniée, et fut ensuite biffée définitivement. Elle était ainsi conçue : "Suyvant lesquelles lettres, mesd. s" les Prevost des Marchans et Eschevins sont allez au devant d'eulx, à leurdict retour, comme ils avoient faict à leur venue, acompaignez de xxx archers et des sergens de lad. ville. Et depuis leur dicte venue, leur ont envoyé chascun jour force presens d'ypocras, espices et autres singularitoz d'icelle ville, avec plusieurs sortes de bons vins, de sorte qu'ilz se contentent grandement.» Avant la suppression de ce passage, on avait remplacé les mots : «sont allez au devant d'eulx», par Bles sont allez «aliter»; on avait effacé «avec plusieurs sortes de bons vins», et ajouté : <s.Et estoient logez au logis de madame l'Admiralle.-n